Le Pays Noir, terreau fertile pour l’apiculture ?
Doriane ALBERICO
Au rond-point du Marsupilami, longez la Bibliothèque de l’Université du Travail (UT) et appréciez le Palais des Beaux-Arts qui se dévoile. Traversez la place de la Digue, rejoignez le boulevard Tirou, laissez-vous guider par le brouhaha qui s’élève depuis les quais. Enfin, face à la Sambre, admirez la gare qui cache derrière elle un paysage exceptionnel où terrils et chevalements reposent en paix. Aucun doute, vous êtes bien à Charleroi. Sur ces terres qui ont inspiré Rimbaud et Verlaine, vous serez peut-être tenté d’implanter un rucher. Dans ce cas, redoublez d’attention : au cours de son histoire, la région de « Châlèrwé » a donné naissance à des terrils qui sont aujourd’hui des lieux de diversité florale exempts des pressions imputées à l’agriculture. S’ils présentent un intérêt apicole certain, les terrils sont des oasis dans le paysage que les Carolos souhaitent protéger et conserver…